Fichtre! 4:00 am!! Impossible de fermer l'oeil. Il fait sombre. Je me lève, évite l'énorme pot de fleur corréen qui me sert de lampe de chevet et allume son grand frêre qui me sert de lampe de bureau. Décidément, ils ne sont pas gâtés par la nature dans la famille. Entre deux fleurs du pays, ils affichent fièrement mythes et contes asiatiques. Leurs généreuses corpulences leur donnent un don pour la communication. Ils se tournent ainsi gaiement vers moi, mais je n'ai pas envie de leur parler, je n'ai rien à leur dire. Agacé par leur affabilité, je leur ferme aussitôt leurs clapets en utilisant leurs petits boutons en plastique noir, d'ailleurs ingénueusement placés juste à côté de l'ampoule, probablement afin que leurs abajours géants les protègent de doigts malveillants.
Me voilà face à mon ordinateur, à 6200 km de ma petite maman. Je réfléchis deux minutes. Le jocker "Maman, raconte moi une histoire" est depuis longtemps épuisé et j'ai oublié mon nounours à la maison, il me reste heureusement dans mon carquois la fin de la rédaction de mon article scientifique. Je m'y astreinds au plus vite, le coeur joyeux. Cependant, malgré la légendaire réputation de ce somnifère, mes petites paupières n'en font toujours qu'à leurs têtes et deux heures plus tard, elles refusent toujours d'aller se coucher. Très bien, après tout j'ai une tonne de trucs à faire aujourd'hui.
Le lendemain, mes fabuleuses facultés biologiques de somnanbule me font étrangement réveiller aux alentours des 6h00. Fichu Jetlag! Je poursuis la rédaction de mon article. La journée s'annonce une nouvelle fois fatiguante : visite de logements au programme, mails à des professeurs, achats de survie, ouverture de compte en banque. Bref, Je vais peut-être enfin bien dormir cette nuit.
6:00 am!! Cette fois, c'est le stress. Non je ne suis pas en retard, je suis juste stressé. Ca doit être cette nouvelle atmosphère, la recherche d'un job. Est-ce que j'ai bien fait attention à prendre du demi-écrémé au supermarché? Tout compte fait, le décalage horaire n'y est pour pas grand-chose. Bien sûr, j'ai toujours une tête de hibou (preuve sur ma nouvelle carte étudiante...) mais finalement c'est un bon prétexte ce changement d'heure. Sacré Jetlag!
Me voilà face à mon ordinateur, à 6200 km de ma petite maman. Je réfléchis deux minutes. Le jocker "Maman, raconte moi une histoire" est depuis longtemps épuisé et j'ai oublié mon nounours à la maison, il me reste heureusement dans mon carquois la fin de la rédaction de mon article scientifique. Je m'y astreinds au plus vite, le coeur joyeux. Cependant, malgré la légendaire réputation de ce somnifère, mes petites paupières n'en font toujours qu'à leurs têtes et deux heures plus tard, elles refusent toujours d'aller se coucher. Très bien, après tout j'ai une tonne de trucs à faire aujourd'hui.
Le lendemain, mes fabuleuses facultés biologiques de somnanbule me font étrangement réveiller aux alentours des 6h00. Fichu Jetlag! Je poursuis la rédaction de mon article. La journée s'annonce une nouvelle fois fatiguante : visite de logements au programme, mails à des professeurs, achats de survie, ouverture de compte en banque. Bref, Je vais peut-être enfin bien dormir cette nuit.
6:00 am!! Cette fois, c'est le stress. Non je ne suis pas en retard, je suis juste stressé. Ca doit être cette nouvelle atmosphère, la recherche d'un job. Est-ce que j'ai bien fait attention à prendre du demi-écrémé au supermarché? Tout compte fait, le décalage horaire n'y est pour pas grand-chose. Bien sûr, j'ai toujours une tête de hibou (preuve sur ma nouvelle carte étudiante...) mais finalement c'est un bon prétexte ce changement d'heure. Sacré Jetlag!
2 commentaires:
en tout cas le jet lag te réussit pas trop mal. Tu arrives presque à écrire desphrases françaises maintenant. Je vais peut etre essayer cette méthode alors. Surement meilleure que la méthode Dulac!
Merci de ton soutien.
J'ai toujours su que je devrais voyager plus souvent...
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