jeudi 24 mai 2007

Bratislava

J'ai passé le week end dernier à Bratislava, avec deux autres compères. Le premier était Benoît (celui qui se la pète avec ces lunettes de soleil sur la photo). Il eût le bon goût d'être notre chauffeur pour ce périple en slovaquie, et ils nous apporta bien entendu sa jovialité naturelle ainsi qu'un soupçon de nostalgie des jours heureux que tous deux passâmes à pougner férocement dans la même piaule. Le deuxième était un collègue de mon ancien co-piaule, un dénommé David, expert en informatique et oisiveté.


Veuillez excuser nos mines flasques et patibulaires : éblouis par la beauté de la ville, nous avons à notre grand damme, rencontrés quelques difficultés pour nous endormir.

La visite de la ville ne prend pas longtemps. Prévoyez trois heures, tout au plus!! On ne peut pas dire que Bratislava soit une belle ville, ni même une ville charmante. Le touriste repart de cette capitale déçu. Certes la population locale est très acceuillante, mais les attractions sont peu nombreuses et de moindre qualité. Bratislava a été complètement détruite par l'Histoire et est en cours de reconstruction. Malheureusement, les quelques travaux qui ont déjà été fait ne pouvaient se payer ni le luxe d'un architecte, ni celui de matériaux nobles. Ce week-end, j'ai compris d'où venait la fortune de Mr. Lafarge. Mais trêve de discussions, je vous offre un ticket pour les sightseeings de Bratislava.



















Nous nous sommes également balladés dans les environs. Nous avons notamment visité le chateau Devin, avant de retourner errer dans les rues de cette petite capitale.


J'ai mis cette photo en souvenir de la mémorable douche que nous avons pris malgré nous, à 10 heures du soir! Apparement il est d'usage en slovaquie d'allumer les systèmes d'arrosage automatiques lorsque des touristes s'assoient sur un banc.

lundi 21 mai 2007

Petite randonnée à l'écart de Vienne

Trois héros se sont levés jeudi dernier à l'aube. Bien que la bienveillance d'un jour férié aurait voulu que l'on reste sagement sous la couette, bien que les nuages s'emparaient tristement du ciel, deux collègues (Christophe, le petit au centre et Bernhard, le grand à droite) et moi-même (admirez le style vestimentaire!! je suis sûr que Kiri voudra m'embaucher pour leur prochaine pub...) avons pris la voiture direction Scheuchenstein. Deux collègues devaient nous rejoindre pour l'ascension d'une des collines du nouveau monde (la grande plaine que vous voyez ci-dessus). Hélas, seuls les irréductibles gaulois, ou gaulois-en-herbe, eurent le courage d'affronter les quelques malheureuses gouttes de pluie qui ne manquèrent pas de rajouter un certain charme à cette ballade.

Comme vous le voyez, le ciel a bien failli nous tomber sur la tête!!

Notre petite promenade champêtre fut ponctuée d'un restaurant pour satisfaire nos estomacs gargantuesques (peu importe où vous êtes en Autriche, il y aura toujours une âme charitable pour vous emplir la panse) ainsi que d'un musée pour assouvir notre intarissable appétit intellectuel. L'exposition permanente portait sur le talentueux peintre autrichien Gauermann, dont la renommée atteint péniblement le village voisin. Et pour finir, voici un peu de verdure pour colorer ce blog. (effectivement, les vaches n'étaient pas très loin)

vendredi 18 mai 2007

Sissi à Vienne - day 3

Nous arrivons déjà au dernier volet du reportage sur Sissi. Non, non, ne pleurez pas, Sissi reviendra!! Pour ce dernier épisode, Sissi et moi-même avons visté le chateau de Schönbrunn, c'est-à-dire la maison de campagne de Sissi, également connue sous le nom du "petit Versailles"- ces jardins ont été dessinés par un élève de Le Nôtre. Ces appartements restent modestes comparés à ceux de notre roi soleil, ils sont cependant somptueux et ont été la scène de plusieurs pages de l'Histoire (Napoléon, première guerre, guerre froide). En tout cas j'en connais une qui s'y sentait comme chez elle :


Nous avons passé une bonne demi-journée à visiter ce palais, et pour finir j'ai essayé d'égarer Sissi dans un labyrinthe, mais en vain!!


Je saute quelques cafés, glaces et autres petits délices de la capitale pour introduire une dernière photo. Il s'agit d'une tour construite par Hitler, afin de protéger Vienne d'attaques aériennes. Des canons DCA l'ornaient à l'époque, mais leurs intérêts n'allaient pas beaucoup plus loin puisque leur portée ne leurs permettaient pas d'atteindre les bombardiers alliés. Ces tours (5 en tout) servaient donc uniquement d'abri, et aujourd'hui la ville de Vienne ne sait pas quoi en faire. Trop difficiles à détruire, totalement inésthétiques, pas très acceuillantes, ces tours sont un vrai casse-tête pour les architectes urbains.


Merci Sissi d'être venu soutenir ton grand-frère en pays étranger.

mercredi 16 mai 2007

Sissi à Vienne - day 2

Le lendemain, le point d'orgue de notre découverte de Vienne nous attendait. Enfin théoriquement. Nous étions censés nous émerveiller devant la musculature, l'élégance et le dressage des Lippizans, mais malheureusement nos places n'étaient pas réservées et tout était complet à notre arrivée. En maigre consolation, nous avons pu apercevoir pendant une demi-seconde, deux ou trois crins d'un de ces chevaux accompagné de son palefrenier. Je te présente toutes mes excuses Sigrid. J'essaierai de réparer cette erreur pour les prochains visiteurs épris d'équitation.

Suite à cette deception, nous avons erré dans quelques-uns des nombreux parcs de la capitale. Voici le résultat de l'inévitable scéance photo :













Nous arrivions au milieu du séjour, nous pouvions considérer notre échauffement touristique comme terminé. Ainsi nous avons passé la vitesse supérieure et nous avons encore amélioré nos performances touristiques. L'après-midi commença donc par la visite du coeur de Vienne : la cathédrale Saint-Etienne, puis elle se poursuivit par la découverte de l'architecture aussi colorée qu'étonnante d'HundertWasser et enfin se finit par une détente au Prater où trône la plus ancienne grande roue du monde, la Riesenrad. Et maintenant, un petit résumé en images:




Le bouquet final de la journée fut à la fois délirant et merveilleux. Alors que nous sirotions tranquillement un petit jus de fruit au Museum Quartier, un bateau de pirate nous a lâchement attaqué avant de prendre la fuite par les voies aériennes. Heureusement, afin de convaincre le lecteur sceptique, j'ai eu le temps de prendre en photo ces étranges individus :



mardi 15 mai 2007

Sissi à Vienne - day 1

Enorme scoop : Sissi est à Vienne!! Du moins, elle y fut pour trois jours fantastiques. Après quelques minauderies et des négociations serrées avec la machine, l'impératrice accepta finalement de faire travailler ses mollets. Les cheveux dans le vent, soulevés de quelques micromètres par l'allure fulgurante de sa monture, elle suivit son guide bien-aimé samedi matin jusqu'au Museum Quartet. L'arrivée de l'impératrice marqua ainsi la fin d'une longue période d'inculture.




Suite à notre excursion sportive, Klimt et Schiele nous ont révélé leurs secrets. Mais ce ne sont pas les seuls! La belle Vienne a également été très généreuse avec nous. Sans aucune pudeur, elle nous a montré ces charmes en plein soleil. Comment ne pas resister à l'appel de la sieste dans une ambiance sonore décontractée et en vogue après un petit musée? Pour nous remettre de nos efforts intellectuels, nous nous sommes donc laissés aller dans un des haut-lieu de la branchitude intello-artistique de Vienne!





Après cette pause largement méritée, nous nous sommes dirigés vers le célèbre MusikFerein pour entendre l'orchestre Philarmonique de Vienne nous interpréter des pièces de Stravinsky puis une symphonie de Tchaïkovski. En tant que grands sportifs, nous avions evidemment des places debout afin de cultiver notre résistance touristique. La bataille fut rude pour obtenir des places correctes, mais notre supériorité musculaire nous permis de nous imposer face à une meute d'américains.


Nous reprîmes ensuite nos forces dans un café historique. Bien que Musil, Schnitzler, Kraus, ou encore Trotski (merci le petit futé) ne soient plus de ce monde pour animer les colonnes de marbre de ce lieu, nous avons passé un excellent moment en compagnie d'un de mes collègues de bureau et de sa femme au café central.




Notre première journée s'acheva dans un ultime café sur les bords du Danube. La suite au prochain épisode, toujours dans le plus grand style Bobolzien!!

mercredi 9 mai 2007

Marie No

Marie No est une grande mère surprenante. Je l'imagine en train de tirer les cartes, de faire des collages ou bien d'organiser une soirée tralala. A Vienne, une grande partie de la communauté francophone la connait et ne la quitte plus. Que ce soit Monsieur l'Ambassadeur, un directeur financier, un directeur commercial, un trader, une traductrice ou des jeunes lycéens, tous trouvent chez elle une hospitalité réconfortante.
Je l'ai rencontrée par hasard grâce à Benoît, un copain de Ginette, qui habite actuellement en co-location chez Marie-No. J'ai été assez chanceux car elle m'a immédiatement présenté à tous ses invités. J'ai ainsi pu profiter de la victoire de Sarkozy dans différents appartements. Entre le premier tour, le débat et le second tour, j'ai eu tout le loisir de tester mon pouvoir de persuasion (ou pas) autour d'une bonne table.
En échange, je l'ai aidée samedi à organiser sa foire aux livres. Pour une première édition , elle fût particulièrement bien réussie. Les lecteurs en manque de Tom-Tom et Nanas pouvaient y satisfaire leurs pulsions pour des sommes ridiculement faibles. Quant aux intellectuels, ils pouvaient s'offrir une petite récréation et savourer avec Didier Von Cauwelaert en personne, de belles histoires merveilleusement bien écrites, à la fois légères et attachantes. Si un jour vous apercevez la couverture suivante, prenez votre après-midi, votre meilleur oreiller, une bonne couette et laisser vous bercer.




vendredi 4 mai 2007

La fête à Neu-Neu

En plein de coeur de la belle du Danube, une délégation ERASMUS se balladait mardi dernier....à la fête forraine. Ah ces étudiants, ils ont vraimment perdu toute notion! Quel affront éhonté à la culture! Je n'ai pas encore mis les pieds dans un musée à Vienne mais avant-hier j'imitais Superman dans le bastion de la boffitude (je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à Mme Royale...). Nous étions neuf : trois français, deux allemands et quatre polonaises. Notre excuse était le premier mai : à cette occasion de nombreux petits concerts étaient donnés un peu partout dans le parc du Prater.
Je suis donc retombé en enfance pour quelques heures. Barbapapa à la main, nous nous sommes d'abord transformés en superhéros (désolé je n'ai pas de photo, mais la transformation était réussie) puis nous avons décollé pour la lune et surtout attéris 10 secondes plus tard. Cinq euros pour 45 mn d'attente et 2 secondes d'émerveillement au dessus de la capitale, la prochaine fois je jouerai à la pêche à la ligne...