Ca y est : je viens de déménager. Après 10 jours passés à Ann-Arbor, le virus du voyageur me titillait déjà. J'ai donc pris aujourd'hui mes clics et mes clacs, et j'ai mis le cap vers le sud, direction Mexico.
Mon instinct de routard me fit prendre la Plymouth Road, puis tourner à gauche (la présence d'un café eut un impact non négligeable sur la chute de mon billet vert porte-bonheur, qui par son côté face plein d'avarice veilla sur moi - In God We Trust -), puis à droite pour m'enfoncer sur Huron Street (ce coup-ci, ma décision fut prise par un groupe d'étudiantes totalement éphémères). Epuisé par tous ces questionnements métaphysiques (droite, gauche?), j'ai choisi de m'arrêter là, à un bloc sur la gauche d'Huron Street.
Ce trajet n'a l'air de rien, mais il est essentiel. Je suis ainsi passé d'un petit gars du Nord (lire : laboranthin obnubilé par ses expériences, irrémédiablement plongé dans une guerre du silence hindou-chinoise, réveillé par les canards le matin) à un petit gars du centre (lire : étudiant actif, intégré dans la culture américaine, réveillé par la circulation le matin). Mon statut social a ainsi grimpé en flèche, même si 5 fois par semaine je me remétamorphoserai en petit gars du nord afin de conserver ma précieuse et très sexy étiquette d'ingénieur.
Adieu donc chère maison corréenne : Je te quitte sans regret et sans autre arrière-pensées que de ne plus y mettre les pieds. Je ne t'ai jamais vraiment portée dans mon coeur mais je dois avouer que tu t'es montrée très pratique comme camp de base.
Mon nouveau domicile en revanche, a beaucoup plus de charmes, il est plus européen. Il s'agit d'une petite maison à deux étages, avec un escalier digne des troupes alpines, deux grands salons lumineux, quatre chambres (dont la plus petite me servira de nid), ainsi qu'avec deux salles de bain et une cuisine à l'américaine. Cette maison a malgré tout un petit défaut, elle est vide. Je vais donc passer ma première nuit, allongé sur un matelas en plein milieu du salon.
Bonne nuit (Casper, le gentil petit fantôme, où es-tu?)
Mon instinct de routard me fit prendre la Plymouth Road, puis tourner à gauche (la présence d'un café eut un impact non négligeable sur la chute de mon billet vert porte-bonheur, qui par son côté face plein d'avarice veilla sur moi - In God We Trust -), puis à droite pour m'enfoncer sur Huron Street (ce coup-ci, ma décision fut prise par un groupe d'étudiantes totalement éphémères). Epuisé par tous ces questionnements métaphysiques (droite, gauche?), j'ai choisi de m'arrêter là, à un bloc sur la gauche d'Huron Street.
Ce trajet n'a l'air de rien, mais il est essentiel. Je suis ainsi passé d'un petit gars du Nord (lire : laboranthin obnubilé par ses expériences, irrémédiablement plongé dans une guerre du silence hindou-chinoise, réveillé par les canards le matin) à un petit gars du centre (lire : étudiant actif, intégré dans la culture américaine, réveillé par la circulation le matin). Mon statut social a ainsi grimpé en flèche, même si 5 fois par semaine je me remétamorphoserai en petit gars du nord afin de conserver ma précieuse et très sexy étiquette d'ingénieur.
Adieu donc chère maison corréenne : Je te quitte sans regret et sans autre arrière-pensées que de ne plus y mettre les pieds. Je ne t'ai jamais vraiment portée dans mon coeur mais je dois avouer que tu t'es montrée très pratique comme camp de base.
Mon nouveau domicile en revanche, a beaucoup plus de charmes, il est plus européen. Il s'agit d'une petite maison à deux étages, avec un escalier digne des troupes alpines, deux grands salons lumineux, quatre chambres (dont la plus petite me servira de nid), ainsi qu'avec deux salles de bain et une cuisine à l'américaine. Cette maison a malgré tout un petit défaut, elle est vide. Je vais donc passer ma première nuit, allongé sur un matelas en plein milieu du salon.
Bonne nuit (Casper, le gentil petit fantôme, où es-tu?)
5 commentaires:
c'est du temporaire ou il n'y a plus qu'à meubler ?
il n'y a plus qu'à meubler. J'ai déjà mmon lit, une chaise et une lampe pour ma chambre, et on a églement acheté un canapé et deux tables basses pour le salon. La suite est pour bientôt, dans un prochain article.
trop top cet article...très émouvant la rupture ou plutôt l'hommage (n'est ce pas Astrid, laisse moi choisir mes mots tranquille je voulais pas mettre rupture!!!) à la maison corréenne...En route vers une nouvelle maison
oui bon moi je trouve que la rupture c'est mieux... et puis elle me doit bien ça elle a modifier un de mes mails... En tout cas manu félicitations pour ton nouveau nid il a l'air top!!
les deux sont biens, mieux, ca augmente le nombre de commentaires;)
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