lundi 24 décembre 2007

Joyeux noël

Joyeux Noël à tout le monde!!
En guise de cadeaux de noël, je vous recommande la lecture des deux blogs suivants (les liens sont donnés dans la barre à droite):
  • celui de Julien - qui mène sa petite vie à Stanford
  • celui de Vincent - qui discute sur la toile de l'actualité, et qui n'hésite pas à donner son avis sur la scène politique française
Bonnes vacances à tous!

Humosim

C'est le nom de mon labo. Ils ont un magnifique site web, qui présente nos travaux de marionnettistes:


Mais outre l'aspect "Je frime, je suis un chercheur" (Cherchez l'erreur), ce site m'offre surtout mes premières page de gloire Google. Ma petite personne a été catapulté sur la première page de Google à la troisième place lors d'une recherche sur mon nom!! Enfin uniquement sur les pages Google américaines, parce qu'en France ce n'est pas gagné, il y a encore du boulot.

samedi 15 décembre 2007

Moulin Rouge

Ca fait bientôt deux semaines que cette soirée a eu lieu, mais les esprits s'en souviennent encore. Pour tous ceux qui étaient présents et pour que tous les autres jalousent Ann-Arbor, j'offre à cette soirée la postérité qu'elle mérite: d'abord l'affiche, puis l'invitation de Remy sur Facebook et quelques photos...


Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
A triple party for a triple birthday!! Emmanuel, Anais and Remy will be glad to welcome you for a true Parisian Party.
Que la fête commence!!!!!!!!!!!!!!
Sick and tired of cliché parties in Ann Arbor?
Scorekeepers, Studio 4, Necto, Charley's, Rick's...it's all 'Déjà Vu'.
Enhancing the typically "je ne sais quoi" that gives french parties their awesomeness, "Moulin Rouge in Ann Arbor" is made for you.

Menu 'A la carte' :

French Buffet
French Music (not exclusively, Jacques Brel is belgian...)
French Humour
French Wine (a lot…)
French Booze (alcools forts, bières gourmets)
French Accent (I love your accent, you are sooooo sexy!!! Oh oui, je vais te faire l’amour)
And, ‘coup de grâce’ for the ladies, wait for it....:

French Kiss, ‘Voulez-couchez avec mo ce soir?’ then ‘Ménages à trois’ for the dessert!!!! (What did you expect, you’re in Montmartre my friend, the place where everything happens).

So what do you say ? Are we still coward and lazy froggies?
Touché. Actually yes but you’ve never seen such a party.

Dress code :

Hey folks, you’re in Paris, so, make us dream. Pour ces messieurs, button down shirt is almost mandatory. Pour ces demoiselles, show us how 'femme fatale' American girls are…

Because kissing your 'vis-à-vis' in the streets of Ann Arbor will never be the same as in Montmartre, Paris comes to you. Can you handle it?


mardi 11 décembre 2007

How I met Lorraine? -Canyons-

Les poches vides, le coeur léger, nous avons quitté Vegas à bord d'une berline. Bien que privée de lecteur DVD, notre compagne de road trip tape dans l'oeil de notre allemand, qui dès les premiers instants se fait un plaisir de la taquiner.

300 miles de désert, de musique, de bavardages.


On arrive finalement à Grand Canyon et à ma grande surprise, Jeremy est là. Solide comme un roc, fidèle à son short et bonnet rouge (la température avoisinait les -10°C la nuit!!), il attend. Notre rencontre plutôt fortuite, ajoute une nouvelle dimension iréelle à ce voyage. Il nous conseille, nous emmène en balade, nous fait respirer à pleins poumons. Il est notre guide, et sous ces airs de vieux loup dans son élément, tout le monde suit et s'étonne. Nos petits yeux sont emerveillés par cette nature grandiose et nos appareils photos trépignent. Une chose est sûre: Facebook va s'en prendre plein la vue!! Le combo romantique sunrise+sunset+ribs sur la mythique route 66 émoustille les esprits, mais il n'est pas facile à débloquer. Les petits jeunes manquent encore d'entrainement.

300 miles de canyons, d'ombres et de lumières.


Remy s'arrête: il est coincé en haut de Red Canyon. Il grimpe comme un chat, pose comme un dieu, fait hurler de rire ses 4 compagnons de cordée et tremble. Il semble perdu tout seul dans la montagne. Le soleil se couche, le canyon est rouge sang. Est-ce un signe prémonitoire ou un simple cauchemard? Les rires de Paul et Lorraine ramène notre petit groupe à la réalité, et Jean-Pierre (celui qui se la pète grave avec son manteau rouge ecole de ski et un pseudo-accent chamoniard dès qu'une fille est dans le coin) lance: "Hé Remy, tu descends?" Pas de réponse. Dans un grand élan paternel, notre petit groupe pars alors au secours de Remy, qui une fois en bas en aura de belles à raconter.
Ah le pauvre Remy! Décidement le ciel ne lui épargne rien. Après une nouvelle tentative collective de combo romantique ("Caramba! Encore raté!"), c'est au tour de la tourista de rattraper le malheureux. Heureusement, rien n'ébranle sa bonne humeur et en deux minutes il retrouve son grand sourire. Perfect!

300 miles de rires, de souvenirs.


La boucle se referme, Coluche rigole encore de ses soleils multicolores mais la neige du Michigan nous attend.

A Lorraine, Remy, Paul et Fabian, pour ce week end enchanteur.

mardi 27 novembre 2007

How I met Lorraine? -Vegas-

Kids, je vais vous raconter l'incroyable histoire de 4 joyeux lurons et d'une luronne, perdus à Vegas.

Tout commence par un frais matin de thanksgiving...Musique(video à droite)..."La température extérieure est de 40°(F), il est 9h00 heure locale". Bigre, la quête du graal s'annonce mal: un de nos quatre soldats vient à peine de fouler le territoire étranger qu'il perd déjà une oreille. La concurrence sera rude.

"Paris, s'il-vous-plait." Deux minutes plus tard, le taxi nous dépose devant l'oeuvre de Gustav Eiffel. Le souci du détail est omniprésent, à tel point que les moustachus sont grognons: Une heure de queue pour s'assoir à une table, non mais je rêve, c'est le délire complet! Heureusement notre ami Gabi n'est pas loin et sauve nos estomacs.


Nos besoins primaires satisfaits, le bonheur ne tient plus qu'à un billet vert. Un petit dollar, juste un, et Paul s'envole. La tentation est là, le vice aussi.



Quelques machines plus tard, Rémy, fidèle à lui-même, se lance dans un grand one-man-show. Les 30 acteurs de la troupe Mama-Mia font pâle figure face au Parrain. Du long de sa limousine, il impressionne. Gabi tombe des nues. C'est dans la poche pour ce soir.



Dans la plus pure tradition allemande, Fabian tente la technique du stricte romantisme sur notre chère hotesse. Echec ou Succès? L'avenir nous le dira. Au contraire Manu, prevenu des charmes magiques de notre fée, tente l'approche paradoxale: l'anti-drague. Sans surprise, cette méthode encore toute récente a du mal à faire ses preuves. En revanche, Paul, le grand pote, ne lâche rien. Il saisi la moindre occasion au vol. Confiant et prodigue tel un jeune milliardaire, il s'attaque même à la roulette. Mais la désillusion est sévère et, lui et son coéquipier se font plumer.

L'oncle Remy est tout excité, il n'a qu'un seul mot à la bouche: It is gonna be LEGEN...wait for it...DARY!!

PS: les photos sont disponibles ci-dessous.
Vegas

jeudi 8 novembre 2007

Le detail qui sauve la vie

Espion et demi, touriste à temps plein, il y a parfois des détails qui frappent. A la veille de mon départ pour Grand Canyon, je vous livre un des secrets des américains: leur classeur magique. Combien de fois vous est-il arrivé de faire tomber votre classeur et toutes les feuilles volantes qui vont avec? C'est toujours une occasion de retrouver de magnifiques gribouillis me direz-vous, mais le jour où vous en aurez marre de jouer au puzzle...


...essayez le classeur magique. Quand il tombe, tout reste en ordre!!


Bah oui, la feuille qu'on voit à gauche sur la photo est bien mon 8ème devoir maison pour le cours IOE612 (cliché pris il y a plus d'une semaine). Les instituteurs en herbe ne manqueront pas de remarquer l'eclatante propreté de mon devoir, et à default pourront en apprécier le poids (9 pages). Mais que fait le syndicat etudiant?

mercredi 7 novembre 2007

Indice du Michigan

Hmmm 4 personnes supportent les couleurs du michigan, 3 les rejettent fortement. En faisant l'hypothèse que cet échatillon est statistiquement représentatif, hypothèse basée sur l'intervalle de confiance suivant....
Arghh, assez de devoirs, stop aux savants calculs foireux, place à la culture (du michigan of course):




Application numérique: l'indice du michigan nous indique clairement de conserver les couleurs maize and blue pour ce blog!!

Piaule

J'ai fini de l'aménager et voilà ce que ça donne:




Je suis particulièrement fier de mon bureau, construit avec mes deux petites mimines, un grande planche de bois achetée chez Home Depot, et la scie et la perçeuse du voisin. Il aurait même presque l'air solide dis-donc...


Brian, my American roomate

Et le petit-dernier: Brian. Il nous vient tout droit du Wisconsin, à deux pas (américain) d'ici.

Ci-dessus: je l'ai pris par surprise, en train de manger des céréales devant la télé vers 8 heures du soir.

C'est un peu notre père à tous les trois: c'est lui qui a trouvé notre fantastique maison, et lui encore qui nous a réunis. Une question? Un problème? Il est une nouvelle fois notre homme. Il prépare une thèse en astro-physique (décidèment je suis entouré par des savants), et d'ailleurs il n'est pas rare que sa tête reste dans les étoiles. Il porte des vêtements colorés, style années 70, possède une splendide collection de couvre-têtes et cuisine à merveille.
Disco!!!

dimanche 4 novembre 2007

Fidel, my Peruvian roomate

Je vous présente Fidel. Sa famille habite Lima, au Pérou.

En quête lui aussi des trois lettres d'or (Ph.D.) en mathématiques, il est toujours de bonne humeur. Il squatte régulièrement le canapé pour travailler...devant la télé, et ce jusqu'à des heures en dehors de toute notion.




Mais pour celui qui a gouté son café, ce n'est pas surprenant: Il fait un des meilleurs café d'Ann-Arbor ;)

samedi 3 novembre 2007

Jun, my Chinese roomate

Moi, Moi, Moi. Yo, I, Ich, Ik...Il est temps de parler d'autre chose: mes collocs par exemple!!!


Jun est le chinois de la famille. Il vit au dernier étage, sous les combles, dans une pièce luxueuse et surtout très spacieuse. Gare aux têtes cependant. Il fait actuellement une thèse en biologie. Il travaille beaucoup et à un rythme similaire au mien. Il se lève en général vers 9 heures (je me lève plutôt une heure avant) et rentre du labo vers 8-9 heures du soir. Si bien que c'est avec lui que je partage le plus grand nombre de mes repas.
On discute alors civilisation, la politique de restriction des naissances chinoises par exemple, ou simplement des dernières vidéos sur youtube qui nous ont fait rire.

samedi 27 octobre 2007

Ice Hockey

Hmmm , ca sent le poisson pourri... les news commencent à dater d'une semaine: rien ne va plus!!!

La semaine derniere nous avons été voir un match de hockey sur glace avec Paul, Remy, ainsi d'autres européens notamment Kim et John (sur la photo ci-dessous). L'equipe de l'universite de Michigan jouait contre l'Universite de Boston. L'ambiance était encore plus drôle et festive que pour lors matchs de football americains. La fanfare jouait en permanence et surtout les supporters avait une quantité incroyables de cris, chants et gestes d'animations en tout genre. Voyons quelques exemples:



commentateur : La patinoire est chaude ce soir, bouillante même, voici les solides gaillards de Boston que l'équipe de l'université de Michigan va affronter. Et c est au tour, du grand, très grand gardien de faire son apparition...
le public en coeur, a pleins poumons : WHO CARES??
commentateur : suivi du talentueux Mac Sieve
le public en delire : WHO CARES????
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commentateur : et le dernier joueur de l'équipe rouge, qui une nouvelle fois qffiche une composition impressionante. Quand on voit les resutlats qu'ils ont eu la saison passée...
public : WHO CARES????
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commentateur : c'est parti pour une deuxieme tiers temps, qui promet d'être très très chaud...BUUUUTTTTT!!!! A peine sont ils rentrer sur la patinoire...
public : GOALIE
public: WE WANT MORE!WE WANT MORE!
public ( en montrant du doigt le gardien adverse): SIEVE (=tamis), SIEVE,SIEVE,SIEVE, SIEVE, IT'S ALL YOUR FAULT, IT'S ALL YOUR FAULT!!
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commentateur: woaw quel coup de crosse!! Le quatrieme tiers temps risque d'être sanglant! Et deux minutes d expulsion pour Mr Slashing, qui fragilise ainsi la defense de son équipe...
public : C YA!!! (=see you=bye bye)
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commentateur: Heureusement pour l'équipe du Michigan, Mr Slashing est de retour sur la patinoire, ils vont pouvoir reconstruire leur jeu d attaque..
public : THEY STILL SUCK!(=ils sont toujours aussi nuls)

commentateur: BUUUUUTTTT! nouveau but en faveur de l'éqauipe du Michigan. Ils sont décidement en pleine forme cette année
(Le public entame la dance du grand cerf : une main a cote de chaque oreille, la tete se balance de droite a gauche)



N'oubliez pas de remercier le photographe : Paul (voir blog dans la barre des liens).

mardi 23 octobre 2007

Nouvelle ligne

Quel choc! J'ai reçu il ya quelques jours ma carte de résident du Michigan, et apparement l'état du Michigan est prêt à m'aider pour prendre du poids! Je suis passé de mes ridicules 75 kg, à 165.......pounds en un rien de temps.


Ils m'ont aussi aidé à poursuivre ma croissance : je mesure maintenant 6 pieds et 2 pouces. (mais attention des grands pieds hein, des pieds quasiment gargantuesques...)

Mon blog aussi a grossi (le deuxième effet "hamburger") et il en a profité pour changer de vêtements : il porte à présent les couleurs de l'Université de Michigan. J'espère que vous appréciez.

vendredi 12 octobre 2007

La Manu-Mobile

Je vous présente la fabuleuse Manu-Mobile : cadre Raleigh, 21 vitesses, pneus tous chemins, guidon surélevé, garde-boue... Elle a tout pour plaire, une vraie bête de course. Dans toutes les situations, elle transporte son passager à la vitesse de l'éclair.


Comme tous les couples, on a nos moments d'hésitations, de troubles. Capricieuse, elle me badigeonne les mains d'huile au moindre mécontentement, mais peu m'importe. Je la bichonne, je la caline. Je lui fait des surprises : aujourd'hui, je lui ai offert de nouvelles pédales. Mais surtout je la protège. Hors de question qu'elle dorme dehors, ni qu'un autre la reluque. Je lui ai donc trouvé un abri personnel, parfaitement adapté à ses besoins. Voici en exclusivité, la crypte secrète du manu :

dimanche 7 octobre 2007

Football Game

Alors que tous les regards rugbistiques convergaient vers Cardiff samedi dernier, les américains ignoraient superbement ce sport et s'enflammaient pour défendre leur équipe locale de football américain (tournoi inter-universités). Et cette fois, j'étais présent.
Comme tout bon supporter qui se respecte, je m'étais évidemment déguisé pour l'occasion. Voyons un peu comment réussir sa métamorphose. Tout d'abord, il faut impérativement une paire de tongs. Ca fait plus cool, le mec à l'aise. Ensuite, Il faut porter fièrement les couleurs de son équipe, par exemple un tee-shirt jaune poussin avec le nom de l'équipe. Apparement plus les caractères sont gros, plus l'équipe concernée à de chances de gagner, donc on ne lésine pas sur la taille des caractères. Troisième point, il fait chaud dans le stade et l'agitation du public ne fait que le réchauffer. Il faut donc une casquette et des lunettes en guise de protection. Là encore, si un petit M estampille vos accessoires , l'équipe marque des points, donc on met. Enfin la touche finale : le porte-clé Michigan. Dès que l'adversaire devient trop fort, on le déstabilise en agitant son trousseau de clé. Et voilà, transformation réussie. Il reste maintenant à faire semblant de comprendre les règles et d'imiter les cris harmonieux de nos voisins.


Ma tenue pour aller voir le match. (Pour bien faire, je devrais changer de short et en arborer un où trône magistralement un M jaune sur l'une des fesses...)

A peine rentrer dans le stade, les pompom-girls allument le feu, pour le plus grand plaisir de chacun.
Puis les joueurs débarquent (rien qu'une petite cinquantaine par équipe)

Puis l'arbitre siffle le coup d'envoi :


Au passage, voici mes deux amis les indiens qui étaient avec moi pour voir le match :









Un petit coup de fanfare entre deux phases de jeux :


Et Bimmmmm, TOUCHDOWNNN!!!


L'ambiance est là, tout le stade hurle GO BLUE!!! La victoire est proche. Cependant, les joueurs aiment bien faire durer le plaisir et ils font traîner le match pendant 4 heures. La fanfare saisit alors la moindre occasion pour divertir les spectateurs (ci-contre elle passe dans les rangs) :


Le public en manque d'adrénaline peut aussi jouer à la ba-balle :

Au final, j'ai passer une superbe après-midi, au soleil, à chanter des Go-Blue à gogo, dans une ambiance torride. Voici un diaporama du stade de l'université de Michigan (plus de 100 000 places) :

vendredi 5 octobre 2007

Soulagement

Après un peu plus d'un mois de recherche, et d'une vingtaine d'entretiens avec des professeurs, j'ai enfin trouvé un travail d'assistant de recherche. J'avais originellement ciblé mes demandes dans le domaine de la bio-mécanique, et même si possible dans la toute nouvelle branche de "Tissue Engineering" (fabrication/regénération de tissu humain), mais finalement le seul projet que j'ai trouvé et qui avaient des fonds disponibles pour ce trimestre abordait la simulation du mouvement humain. J'ai donc signé cette semaine pour travailler sur la modélisation du mouvement humain consistant à attraper un objet avec la main alors qu'un obstacle se trouve sur le chemin.
Pourquoi est-il si important de trouver un poste d'assistant de recherche? Le système d'éducation américain est cher, très cher. Un trimestre d'études d'ingénieur à l'Université publique de Michigan coûte la bagatelle de ....17 000$. Les frais de scolarité sont pharamineux, notamment pour les élèves étrangers (pour les américains un trimestre d'études d'ingénieur est facturé environ 10 000$). Les élèves souhaitant soulager leur compte en banque ont donc deux solutions : obtenir une bourse, ou travailler, en parallèle des études. Seuls hics pour les étrangers, la plupart des bourses exigent la nationalité américaine, et le visa étudiant américain n'autorise les chanceux étudiants qu'à travailler pour l'université, à raison de 20 heures maximum par semaine. Or l'université propose le panel de jobs suivants : balayeur (7$/h), hotesse d'acceuil(12$/h - rassurez-vous la parité est respectée à Michigan, la moitié des hotesses sont en réalité des hotes), correcteur de copies (15$/h), assistant instructeur (1500$/mois+exemption de frais de scolarité) et assistant de recherche (1500$/mois+exemption de frais de scolarité). Le calcul est vite fait, deux boulots sont vraimment très recherchés.
Je suis donc logiquement parti à la quête d'un poste d'assistant de recherche, et je me suis assez vite rendu compte qu'il allait falloir surmonter les barrières suivantes :
  • Les budgets sont la plupart du temps planifier deux-trois mois avant
  • Les professeurs préfèrent nettement engager un thésard (5 ans) qu'un étudiant en master (2 ans)
  • Les professeurs doivent payer les frais de scolarité à l'université de l'étudiant concerné, ils ont donc une préférence pour les élèves américains
Bref, il vaut mieux s'y prendre à l'avance, mais encore fois ce n'est pas évident pour les étrangers de contacter les professeurs à quelques milliers de kilomètres...
Ce système est ultra-libéral : il favorise très fortement les travailleurs et récompense largement le mérite. Je comprends néanmoins l'amertume des élèves étrangers fraîchement débarqués : retardés dès la ligne de départ, l'état américain multiplie ensuite les bâtons dans les roues pour ces nouveaux venus.
Dès lors, pourquoi la très grande majorité des étudiants au delà de BAC+4 sont étrangers, dans toutes les universités américaines qui se respectent? Il n'y a qu'à voir les campus, immenses, les laboratoires de recherche, gigantesques et les professeurs, qui sont tous connus dans leurs domaines. L'université est ici un énorme business, qui tourne bien.
Finalement, ils sont doués ces américains : ils drainent tous les cerveaux à l'échelle mondial, les font venir chez eux et les font payer plein pot pour cet aimable service qu'ils leur rendent.
Aucun doute possible, je suis bien au pays du dollar.

dimanche 30 septembre 2007

Flash-Back

Maintenant que je m'enfonce progessivement dans ma routine d'étudiant, il est temps de songer aux songer aux vacances et aux week-ends. Quelles destinations choisir: Detroit? Chicago? New York? Et pourquoi pas Vegas? D'accord, il serait peut-être sage de commencer par les alentours d'Ann-Arbor. Mais qu'y-a-t-il à y faire au juste? Les activités sont multiples : de la cueillette aux champignons, à la ballade en vélo en passant par le tour de canoë, il y a mille et une façons de s'évader de Main Street et de découvrir les racines du Michigan. D'autant que les feuilles vont bientôt changer de couleur et qu'il fait encore relativement chaud. Je me suis pour l'instant concentré sur le centre-ville mais promis, je rattraperai vite cette erreur. En attendant, voici quelques clichés de mon trip au Portugal en compagnie des deux frêrots Pierre et Antoine.


Un duo de choc : communément surnommés "les Branleurs"!!

Les futurs frêres Moussimilani (Champions de planche pour les non-connaisseurs).

El famoso Guincho, par temps calme. (pas très loin de Lisbonne)

Quelqu'un a allumé la machine a laver...

Notre bien-aimé petit camion (mais à qui sont ces petits pieds cracras?)

Le spot à Vienna do Castelo, près de Porto.

lundi 24 septembre 2007

Football

C'est la folie ici- tous les samedis!! La communauté estudiantine attends impatiemment ce traditionnel rendez-vous de football. C'est l'occasion de faire la fête, et de l'autre côté de l'atlantique, ils voient grand. Chacun défend fièrement les couleurs de son école (Maze-jaune- and blue pour l'équipe de l'université de Michigan), si bien qu'une marée jaune déferle systématiquement sur Main street. Toutes les routes aux alentours du stade sont bloquées. Les gens paient 20$ pour se garer dans le jardin d'un aimable (et cupide) local, dans un rayon de quelques kilomètres autour de l'arène.

Main street ci-dessus, un samedi après-midi vers trois heures de l'après-midi (match à 3:30).

Accès au stade vers 3:00.



La fête a commencé à 7 heures du matin et se poursuit toute la journée. Au programme danse, boisson et le sport national : le beer-pong.


L'emblème de mon équipe : Un M de quelques dizaines de mètres!!
Au soleil radieux de cette après-midi, s'ajoutèrent rapidement des sourires éclatants et des poings triomphants. En revanche, les pauvres supporters de Pennstate repartirent chez eux la mine aussi pâle que leurs couleurs (principalement blanc), et dûrent admettre l'incontestable supériorité d'Ann-Arbor.
Et une nouvelle victoire pour canard...euh enfin..pour les Wolverines.
Let's Gooo Bluee!!

vendredi 21 septembre 2007

Révolution

Ah je me sens revivre : j'ai enfin internet dans ma chambre!!! L'âge de pierre est révolu. Fini les aller-retour incessants à la bibilothèque, je vais enfin pouvoir googleiser à tout-va. Pour fêter ça, je vous offre un très cours voyage vers la fabuleuse Ann-Arbor city...

Une ville américaine comme on les aime...

Le cinéma du centre-ville, et puis...c'est tout...pour le moment...